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Bile Noire.
11 avril 2011

Tout contre moi au creux de mon cou.


La lumière qui s’éteint est comme un départ. Une éclaboussure de rêve dont le feu ne s’arrête jamais de grandir. Les yeux fermés sur l’aube de ton sourire, et le crépuscule de ta peau. L’intime sérénité des corps enlacés, la bohême des lettres affranchies. Le soir, jamais on ne s’arrête d’aimer. J’ai oublié comment. J’ai oublié souvent. Ce serait cela la mort, guérir de la blessure de l’autre. Les draps sont défaits. Encore une fois. Il y a la lutte contre la vie et le combat contre la mort. Désordre universel. Brouhaha étouffé, éclat opaque, silences murmurés, pluriels singulier, il faut partir. Sens dessus dessous du vide. Je veux les cigarettes qui ne s’allument jamais après s’être allumées. Je veux rattraper ces pas qui me séparent de toi, leur couper la tête. Saigner le réveil qui ne faiblit jamais. Souffler sur l’eau pour qu’elle s’évapore et poursuivre le vent. Transformer mon corps en nuit. Ecrire sans encre, ni papier. S’en aller. Se cacher dans le ventre des sourires.

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